C’est une grande première pour Olivier qui participe à sa
toute première cyclosportive. . Il n’a pas choisi la plus facile, mais après
avoir fait les cinglés du Ventoux, il souhaitait se mesurer au géant de
Provence sur une épreuve chronométrée. La particularité de cette cyclo est que
le maillot qui est offert à chacun des participants doit être obligatoirement
porté par tous les concurrents. Deux parcours sont proposés, 78 kms avec la
montée du Ventoux par Sault et un 127 kms avec la montée par Bédoin, auxquels
il faut ajouter 31 kms hors course pour rejoindre le lieu de départ / arrivée.
Cette dernière étant la montée mythique nous avons opté pour le 127 kms.
Olivier n’ayant pas l’habitude de ce type d’effort en
peloton et en course, j’ai décidé de l’accompagner tout au long du parcours. Le
départ ne me semble pas très rapide,
mais un poil vite pour Olivier, nous ralentissons un peu l’allure de
manière à passer au mieux les premières difficultés que sont les cols de xxxx,
col de Brantes, col de Cuègnes et col de l’Homme mort (14kms), à 1xxx m
d’altitude au km 57. La partie suivante est plutôt descente, Olivier s’en sort
très bien et gère parfaitement dans un groupe d’une douzaine de furieux la
montée de Monieux avant d’enchainer les 22 kms de descente, vent de face, des
Gorges de la Nesque. Après un ravitaillement en solide et liquide au kms 100 à
Ville sur Auzon, nous nous présentons face au Géant de de Provence à Bédoin
avec une belle moyenne de 27.2 kms, à 11h45, soit 1h15 avant l’horaire
éliminatoire que redoutait Olivier.
C’est une deuxième course qui commence pour le Brother.
Celle-ci va se faire au moral, plus de force, plus de jambes et la chaleur qui
s’est invité sur 21 kms de cette magnifique ascension. Contraint de poser le
pied à terre à plusieurs reprises, et suivi d’un très long ravitaillement au
Chalet Reynard, nous finissons cette cylosportive en 6h28, classée 616 et 617
sur 1133 arrivants sur le long parcours.
Malgré le mois de juin chargé, j’étais étonné d’avoir
d’aussi bonnes jambes sur cette épreuve. Je reste un peu frustré du temps de
montée, nous aurions pu faire un classement entre 400 et 450ième, mais je n’ai
aucun regret d’avoir accompagné Olivier jusqu’au sommet de ce redoutable Col
….. Olivier peut en témoigner.